Le péril des EEE, espèces exotiques envahissantes

[10 août]
Selon le CNRS, « la seconde cause d’extinction d’espèces, après la destruction et la dégradation des habitats, est l’invasion biologique due aux EEE qui met en péril la biodiversité de la planète ». Les EEE regroupent des dizaines de milliers d’espèces en tout genre (plantes, animaux, champignons, microbes) et de tout milieu, terrestre comme aquatique, déplacées, volontairement ou non, par les activités humaines hors de leur région d’origine. Quand ils arrivent dans de nouveaux environnements, ces envahisseurs peuvent y faire des ravages, en entrant en compétition avec les espèces locales pour s’approprier les ressources ou en modifiant complètement les écosystèmes. Avec le développement des déplacements et le changement climatique, ce phénomène s’intensifie et devient à l’échelle mondiale préoccupant. En Nouvelle-Calédonie, l’IAC a recensé 20 plantes considérées EEE, décrites depuis plus de 20 ans par les éleveurs. Leur impact et la pression sur les pâturages sont en expansion. Comme par exemple le Sporobolus qui s’étend de façon exponentielle. S’il est possible d’avoir recours à la lutte chimique de façon temporaire, la CAP-NC préconise d’autres méthodes de prévention : le suivi des EEE et une bonne gestion des pâturages permettent de limiter leur impact. Certaines graminées peuvent avoir l’ascendant sur ces plantes envahissantes. Il est donc essentiel d’identifier les plantes qui peuvent “combattre” ces espèces et préparer au mieux les sols pour une lutte efficace.

> Pour en savoir rendez-vous sur : especes-envahissantes-outremer.fr


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